samedi 16 mars 2013

La Conspiration des Articles d'Invités

À peine mon précédent billet publié, j'ouvre mes e-mails et je tombe sur un avec un titre qui ne pouvait que m'interpeller: "The Guest Blogging Conspiracy" ou en français, "La Conspiration des Articles d'Invités".

Il s'agit bien évidemment d'un titre accrocheur (et très efficace); il n'y a évidemment pas de conspiration, mais l'article et les commentaires qu'il a suscité reflètent bien mon sentiment sur le sujet.

Voici un extrait:

La raison pour laquelle beaucoup de ces blogs d'autorité vous conseillent d'écrire des articles d'invité est parce que (lisez ceci attentivement) ils veulent votre contenu.

Réfléchissez-y ! Quand vous publiez un poste d'invité sur un site d'autorité, qui bénéficie vraiment le plus ? Le site reçoit: votre contenu, vos fans loyaux y compris de vos médias sociaux et également la réputation que vous apportez. Vous recevez : plus de notoriété pour votre marque et une boîte d'auteur minuscule avec un lien sur votre site qui obtient un CTR* d'environ 0.001 %.

Qui obtient le plus du deal ?
Le reste de l'article parle de transformer son blog en hub pour publier les articles des autres qui n'est pas notre objectif. Si vous n'êtes pas fâché avec l'anglais vous pouvez le lire ici

Quand on débute on peut penser que ça vaut le coup car on n'a pas encore une réputation ou beaucoup de fans. Mais si on prend en compte qu'avant d'écrire un article d'invité, il faut prendre contact avec des propriétaires de blogs susceptibles de publier un article d'invité, en postant des commentaires d'abord, ça devient une méthode terriblement lente et inefficace pour obtenir des liens et être vu par des personnes susceptibles d'être intéressées par ce que vous avez à dire. 

Je crois que dans un premier temps il vaudrait mieux se concentrer sur les articles pour son propre blog et, de temps en temps, écrire des commentaires pertinents sur des articles qui ont un lien avec son sujet en n'oubliant pas bien sûr d'indiquer l'adresse de son site. Un bon commentaire ajoute de la valeur à un blog et ça permet un échange gagnant-gagnant sans avoir l'impression de faire le tapin.

J'irais même plus loin, le temps passé dans l'écriture d'un article d'invité serait mieux investi dans le montage d'un mini-site web ou une page sur Squidoo comme je l'explique dans mon livre. En termes de visibilité ces deux éléments sont plus productifs au niveau du classement dans Google pour les mots clés que je vise que ce blog qui reçoit pourtant plus de visites (il faut dire que j'ai un peu m*rdé pour le blog mais j'en parlerai dans un autre billet).

Ceci dit je ne suis pas totalement contre les articles d'invité, je pense juste que ce n'est pas une stratégie intéressante pour un auteur qui démarre et que c'est plutôt quelque chose à envisager plus tard.
*CTR => Click Through Rate: le taux de clics sur un lien.


Comment Vendre Son Livre Sans Faire Le Tapin – Revue

Ce matin j'ai cassé mon tire-lire et j'ai achété le livre "Comment Vendre Son Livre Sans Faire Le Tapin" de Mohamed Mouras.

A vrai dire j'ai failli ne pas l'acheter à cause de l'ensemble titre, couverture, description et prix que j'ai trouvé un peu trop racoleur à mon goût. Mais j'ai fini par me dire qu'a 0,99 euro ce ne serait pas la fin du monde s'il s'avérait que je venais de me payer qu'une "pipe".

Après lecture je suppose que la couverture (une paire de jambes en bas résille blancs) est ce que l'auteur qualifie d'être un "tantinet irrévérencieux" et le titre fait référence à une certaine attitude qui, pour certains n'est due qu'à une certaine timidité, et pour d'autres à ce que j'appelle le syndrome "Van Gogh". Non je ne parle pas de celui de vouloir s'auto-mutiler; Van Gogh croyait que son art magnifique se vendrait tout seule. Il n'aimait pas vendre et il ne croyait pas au marketing et nous connaissons tous le résultat.

Il y a de très bons conseils mais je trouve que d'autres le sont moins. Le livre fait un bon tour d'horizon de tout ce qui attend un auteur s'auto-publiant pour se promouvoir mais je trouve que l'ensemble reste superficiel. Par exemple: sur le sujet de faire de votre nom une marque, l'auteur nous dit que le but est que Google travaille pour nous, et il a bien raison. Mais sa stratégie Google se résume à un blog et l'écriture d'articles invités alors qu'un débutant a déjà de quoi faire pour construire et "nourrir" son propre blog. Il ne parle pas du tout des outils de Google qui permettent de gagner en visibilité plus rapidement. 

Par ailleurs il montre très peu comment mettre ses conseils en pratique mis à part plusieurs pages sur Twitter, que personnellement je trouve trop consommateur de temps. Pour moi une bonne stratégie demande certes un investissement de temps pour la mettre en place mais ensuite il faut qu'elle fasse gagner du temps à l'auteur. Par exemple, quand je cliquerai sur le bouton pour publier ce billet tout à l'heure, Google va me demander si je veux le partager sur ma page Google+ et je n'aurais que cliquer sur "oui" pour que ça soit fait; de plus grace au flux RSS, mon mini-site web et ma page Facebook afficheront un extrait sans que j'aie à faire quoi que ce soit de plus. Ça ne m'empêche pas d'aller faire un tour sur Facebook mais si j'ai autre chose de plus pressente à faire je peux me contenter de surveiller ma boîte e-mail pour voir s'il y a des commentaires qui arrivent.

Mais revenons au livre. 

On voit bien le conseil d'obtenir des commentaires de la part des connaissances en premier en action sur la page de vente. Malheureusement cumulé avec la description ça fait limite racoleuse vue le contenu du livre en lui-même.

C'est un livre très bien écrit, rien à redire là-dessus, il mais donne l'impression d'avoir été écrit rapidement pour surfer sur une vague sans approfondir les choses. Et les témoignages d'auteurs, certes intéressants mais qui représente environ 50% du livre ne font que renforcer cette impression (c'est une technique très prisée par les Américains pour produire un livre rapidement avec un moindre effort dans un but purement pécuniaire). Je trouve ça dommage car vu l'expérience de l'auteur, et ses résultats qui sont indéniables, je pense qu'il aurait pu faire mieux. 

Je recommande quand même ce livre pour la vue d'ensemble qu'il donne, la plupart de ses conseils, et son petit prix qui est sans doute moins cher qu'une sucette à l'anis de nos jours ;)

mercredi 13 mars 2013

Do you, do you, do you DRM?

Quand vous ajoutez un livre à votre bibliothèque sur la plate-forme KDP d'Amazon, un des choix que vous avez à faire est d'appliquer ou non la DRM (gestion des droits numériques) qui est destinée à empêcher la distribution illicite de votre livre.

But très louable à premier vu; vous avez investi du temps et vos tripes dans votre livre et l'idée qu'il soit distribué à tout va sans que vous ne touchez le moindre kopeck peut ne pas vous plaire.

Mais en regardant de plus près on s'aperçoit que la DRM est non seulement inutile, elle peut aussi être néfaste et, contrairement à ce qu'on pourrait penser dans un premier temps, la copie peut-être une bonne chose.

Inutile parce que contournable par ceux qui sont susceptibles de pirater.

Néfaste parce que si un consommateur décide de changer sa liseuse pour une autre vendue par une autre société, il perdrait l'accès aux e-books déjà achetés. C'est un peu comme si en achetant une nouvelle bibliothèque tous les livres que vous avez achetés jusqu'à la s'évanouissaient.

D'ailleurs aux États-Unis, où il semblerais que la DRM soit activée pour tous les e-books vendus par les maisons d'édition majeures, trois librairies indépendantes se sont réunies pour amener Amazon et les "six grands" éditeurs (Random House, Penguin, Hachette, HarperCollins, Simon & Schuster et Macmillan ) en justice dans une tentative de mettre tous les détaillants de livre sur un pied d'égalité.

Quant à la copie, quelques auteurs la tournent à leur avantage. Paulo Coelho, par exemple, utilise l'extraction de données de la piraterie pour voir s'il y a un intérêt naissant pour ses livres sur un marché particulier. Parfois il a même aidé des gens à pirater de ses propres livres, en téléchargeant des copies sur les réseaux de partage de fichiers. En procédant ainsi avec une traduction russe de l'Alchimiste il a non seulement aidé à augmenter les ventes du titre d'environ 10,000 copies par an à plus d'un million, mais il a également fait connaître ses autres titres en Russie.

À une échelle plus proche de nous, l'effet sur les ventes produit par une journée de promotion sur Amazon montre bien que donner plus permet de récolter plus.

Alors pour ma part je ne DRM pas.


vendredi 1 mars 2013

Une Courte Vidéo Pour Célébrer la Sortie de Mon Livre

Je me suis amusée en créant cette vidéo pour célébrer la sortie de mon livre "Je m'auto-publie!"sur Amazon.



C'est un.... e-book!


Je m'auto-publie!


En vente sur Amazon:)




jeudi 21 février 2013

La Fiction Érotique à l'Origine d'une Augmentation d'Emprunts de E-books

Ils se glissèrent derrière la grange et enlevèrent rapidement les harnais de chacun. Avec rien pour les retenir, ce serait une nuit de passion débridée.
Aujourd'hui ma curiosité à été piquée en voyant un des titres d'articles parmi ceux glanés par Google Alerts : "L'amour de Surrey pour la fiction érotique à l'origine d'une augmentation d'emprunts d'e-books". "Tiens donc" me disais-je, "voyons ce qu'il en est". Un petit clic sur le lien et me voilà sur la page d'un journal local du comté de Surrey dans le sud-est de l'Angleterre.

L'article explique que les bibliothèques municipales locales ont vu une augmentation de 22% des prêts d'e-books entre 2011 (16,231 e-books empruntés) et 2012 (19,847 e-books empruntés). La contribution du boom des ventes des liseuses a évidemment été prise en compte mais d'après les responsables ce n'est pas la cause principale.

Selon Helyn Clack, un membre du cabinet pour les services communautaires, c'est un regain d'intérêt pour ce qu'il qualifie de "fiction érotique" qui a boosté le nombre d'emprunts d'e-books dans le comté.

Alors que j'étais en train de me demander si je ne devrais pas penser à me convertir, j'ai été arrêté net en voyant de quoi on parlait exactement. En fait en guise de fiction érotique il s'agit de ce que j'appelle les romans à l'eau de rose (ceci dit, j'ai peut-être lu un il y a très longtemps et le genre a peut-être évolué depuis). La plupart des titres du top 10 des e-books empruntés en 2012 sont édités par Harlequin!

Voici leurs titres (traduits par mes soins):
1. À la Botte du Milliardaire Argentin
2. Couchée par le Milliardaire grec
3. La Belle et le Milliardaire
4. L'héritage Caché d'Hajar
5. Au-delà de Son Contrôle
6. Le Secret Sinclair
7. Tout ou rien
8. Dites-le avec des Diamants
9. La Conversation de Hollywood
10. La Dame Avoue

Paniquée, je suis allé faire un tour à Amazon.fr pour voir si une vague à la Barbera Cartland était en train d’envahir le monde du livre. Heureusement je pense que c'est endémique au comté de Surrey car mise à part quelques titres avec "nuances" dedans, le top 10 semble être très éclectique.

J'y ai d'ailleurs fait, je pense, une bonne affaire; j'ai acheté "Pour supprimer les partis politiques !?" par Daniel Cohn-Bendit pour €1,49.

Mais avant de m'installer pour le lire, je voudrais revenir sur les paroles du membre du cabinet pour les services communautaires :

"La fiction érotique est un plaisir coupable pour certains alors ils aiment le fait vous ne pouvez pas juger une liseuse par sa couverture."

Je dirais plutôt que la fiction "Harlequin" est un plaisir (?) embarrassant. Mais quoi qu'il en soit, le fait qu’effectivement on ne peut pas juger une liseuse par sa couverture pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour une fiction érotique digne de ce nom. :)


mardi 19 février 2013

Les 10 Qualités Essentielles Pour Réussir en Tant Qu’Auteur Auto-Publié – Le Gout Pour la Recherche

Aujourd'hui je continue la série "Les 10 Qualités Essentielles Pour Réussiren Tant Qu’Auteur Auto-Publié"avec la deuxième qualité qu'un auteur qui s'auto-publie doit posséder ou développer s'il veut réussir. 
 
Selon l'auteur du billet à l'origine de cette série: 
Les auteurs auto-publiés suivent leurs intuitions mais les auteurs auto-publiés qui réussissent soutiennent leur sens de cheval avec la recherche et en suivent l'actualité pour être au courant des dernières évolutions, donnant ainsi un avantage à leurs livres. Que ça soit la recherche des mots-clés, des études de commercialisation, ou juste le cher vieux Professeur Google, les auteurs auto-publiés aiment apprendre, se cultiver, et obtenir les bons résultats.
Je ne sais pas si la plupart des auteurs auto-publiés aiment rechercher les mots-clés ou arrivent à se passionner pour les dernières évolutions des moteurs de recherche, Facebook, etc. Et même si c'est le cas, c'est d'autant de temps en moins pour l'écriture, qui a priori est ce qui passionne le plus un auteur, auto-publié ou pas. Cependant il s'agit de quelque chose d'essentielle puisque ces évolutions sont constantes et les stratégies déjà mises en place peuvent ne plus fonctionner du jour au lendemain si on ne prend pas garde.

Pour ma part je consacre environ 3 heures par semaine à la recherche. Ça peut-être pour m'informer sur les dernières évolutions et les nouvelles stratégies en marketing, ou pour apprendre quelque chose d'ordre plus technique. Ça peut sembler être beaucoup mais en réalité le plus gros de ces 3 heures est constitué de plusieurs petites "excursions" de 10 ou 15 minutes au cours de la journée pour lire ici le blog de Seth Godin ou un autre guru et là la lecture d'un blog ou article signalé par Google alertes. Le reste du temps est passée à regarder les rediffusions de webinars américains. J'ai sans doute un avantage puisque je trouve ça intéressant mais ce n'est pas pour autant que je désire engouffrer des heures dans cet aspect de mon activité. C'est pour ça que c'est très important de bien choisir ses sources d'information.